L.A., Paris 17 avril 1870, à sa petite-fille Madeleine de MA - Lot 196

L.A., Paris 17 avril 1870, à sa petite-fille Madeleine de MALARET ; 3 pages in-8 (petit deuil) à son chiffre couronné. Nouvelles familiales à une des petites filles modèles. Elle souffre de vertiges, et fuit « l’église dont la chaleur étouffée et le mouvement continuel augmente mon tournoiement de tête. Je me suis contentée d’une messe basse matinale quotidienne et j’ai vécu (à l’extérieur) comme une paysanne ». Elle a reçu la lettre de Camille (soeur de Madeleine) dont elle loue la conduite avec son père, et parle des projets de l’été entre Florence et Malaret. Elle aborde les problèmes d’argent : elle fait porter 500 francs au banquier. « Qui sait ce qui peut arriver. Mme WALEWSKA si riche maintenant, raccommodait ses bas à la lumière d’une chandelle, à la révolution de 1848 [ ] Et il y a tant de ces exemples de vicissitudes de fortune ». Elle attend son petit Jacques [de Pitray] « : il s’embarque demain tout seul pour Livet où il se reposera de ses travaux. Il doit être fatigué, car il se soutient toujours dans les 2 premiers, et toute sa conduite est excellente ». Elle va partir pour Kermadio, où elle va retrouver Elisabeth [Fresneau] qui « se désole par avance de ne pas voir Madeleine cet été ». Elle termine sa lettre en embrassant toute la famille