VERNET HORACE (1789-1863)

Lot 258
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Estimation :
800 - 1000 EUR
VERNET HORACE (1789-1863)
Étude pour un cosaque à cheval. Mine de plomb sur papier, rehaussée delavis, non signée. Insolée. Conservée dans un beau cadrerectangulaire en bois doré à décor depalmettes et de cygnes (manques). H. 21 x L. 17 cm. Cadre : H. 40,5 x L. 33 cm. ?????, ???????. ?????? ?????. Notre dessin est à inclure dans un cycle d’études sur le vif que l’artiste réalise lors de son voyage en Russie, de juin 1842 à l’été 1843, alors qu’il est officieusement chargé par le roi Louis-Philippe de sonder les dispositions du tsar Nicolas Ier et de sa cour au sujet de la France. La même année, la publication de l’ouvrage « La Russie en 1839 » du baron de Custines, brûlot anti-russe, avait passablement froissé les élites russes vis-à-vis de la société française. Les dessins d’Horace puisent dans les œuvres de son père Carle (1758-1836), passionné de chevaux, qui a eu notamment à cœur d’illustrer les troupes russes d’occupation qui sillonnaient Paris en 1815, en particulier lescosaques. Stylistiquement, on peut rapprocher cette feuille des dessins d’Horace qui sont contenus dans les deux albums que le Louvre possède (inv. RF 29131 à 29176). Dans la même veine, traitée rapidement à la mine de plomb, on peut citer le « Soldat debout, vu de profil » (vente Christie’s Paris, 29 mars 2012, lot 183). « Que je te parle du pays que je parcours ! Depuis Moscou jusqu'ici, je n'ai vu que de grandes plaines toutes plates et coupées de distance en distance par des ravins, des rivières ou des fleuves, le Volga, le Dniéper, etc. Une foule de tumulus disent au passant : ici on a combattu. Vainqueurs et vaincus dorment ensemble ; l'herbe pousse à la fois sur le corps du Tartare, du Polonais, du Suédois et du Cosaque. » (Lettres intimes de M. Horace Vernet [...] pendant son voyage en Russie.Paris, 1856.)
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