54 CHAR René. Réunion de 35 lettres autographes... - Lot 54 - Magnin Wedry

Lot 54
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54 CHAR René. Réunion de 35 lettres autographes... - Lot 54 - Magnin Wedry
54 CHAR René. Réunion de 35 lettres autographes signées au peintre Pierre Charbonnier dont 27 avec enveloppe, 6 cartes postales autographes, deux télégrammes et une lettre autographe d’Anne Reinbold la compagne de Char au même. 1944-1978 ; une cinquantaine de pages. Belle correspondance très amicale dans laquelle Char s’épanche sans réserve. Il parle de plusieurs de ses livres auxquels Charbonnier a donné des eaux-fortes : Quatre fascinants (1951), Sans grand’ peine (1973) mais aussi de Soleil des eaux, de Feuillets d’Hypnos, de l’exposition des peintures de charbonnier à New York.Il est question de sa santé sur laquelle il revient souvent, du film prévu par les Zervos, de la maladie et de la mort de sa mère (avec faire-part de décès).Sont souvent évoqués Francis Ponge, les Zervos – surtout Yvonne -, Albert Camus et La Peste, le libraire-éditeur Henri Matarasso, Le sculpteur Boyan, la peinture de Charbonnier et son exposition à propos de laquelle il envoie une liste de noms avec adresses à qui envoyer des invitations : Albert Camus, Jean Villeri…, sa propre exposition chez Maeght à St Paul de Vence, présentée ensuite au Musée d’Art moderne de la ville de Paris. Longue et belle lettre (et télégramme) à Regine après la mort de son époux Pierre Charbonnier, et sur la naissance d’une petite-fille. La lettre du 29 octobre 1973 contient « Le texte encore tout frais » de la préface à un catalogue d’exposition Charbonnier, à Saint-Étienne est à Montpellier ( ?) 1973, une page in-4 dactylographiée signée et daté 28 octobre 1973. Un peu avant Char remercie d’un tableau offert par Charbonnier qui va lui « faire du bien ». Il y a un poème autographe signé en cinq lignes : « La terre qui reçoit la graine est triste… », une lettre de remerciement pour un tableau d’Anne Reinbold, la compagne de Char (qui écrit dans la lettre du 9 novembre 1976 : « Tu as en elle la plus fervente des admiratrices de ta peinture »).La lettre du 4 septembre 1951 est écrite par Jacques Dupin sous la dictée de Char qui souffre de rhumatisme et dit : « je deviens gâteux puisqu’il me faut la main juvénile de Dupin… ».
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